Artistes
Jean-Yves Belliard
Jean-Yves Belliard est né en 1972 à Mont-de-Marsan.
Agrégé en 1996, il est enseignant en arts plastiques.
Il vit et travaille à Billom, près de Clermont-Ferrand.
Jean-Yves Belliard propose une figuration travaillée comme une abstraction. Les toiles sont souvent des palimpsestes, toiles anciennes réutilisées et encore réutilisées qui laissent apparaître des fragments des saisons précédentes. Les repentirs réapparaissent toujours.
Aujourd'hui, son travail se concentre principalement sur l’architecture, explorant la modernité (ses ruines, ses utopies) et les formes précaires du contemporain, mais aussi sur le paysage.
Sourav Chatterjee
Sourav Chatterjee est un peintre indien né en 1971 à Kolkata (Calcutta).
Il vit et travaille à Marseille depuis 2017.
Après des études à l'Ecole des Beaux-Arts de Kolkata, Sourav Chatterjee s’engage dans une peinture résolument hors des tendances, une oeuvre introspective qui questionne sans relâche la condition de l’homme dans le monde d’aujourd’hui.
Il a exposé dans plusieurs galeries à New Delhi et à Kolkata.
Claude Como
Claude Como est née à Marseille en 1964. Elle passe les seize premières années de sa vie en Côte d'Ivoire, avec son père, biochimiste. Son enfance, puis une partie de son adolescence, s'inscrivent donc loin du formalisme et du carcan social européen. Claude Como s'épanouit librement au rythme du continent africain. C'est sur ces fondations que l'oeuvre de Claude Como va se construire, se développer, comme un arbre naît de la terre.
Depuis 30 ans, Claude Como interroge le monde en investissant de nombreux moyens plastiques, tels que la peinture, la sculpture, l'installation. Cette exploration se décline la plupart du temps en séquences, des séries qui constituent les ramifications d'un écosystème artistique unique.
Philippe Fangeaux
Philippe Fangeaux dégage une peinture sur une ligne de crête entre la question de la représentation et celle de la matérialité de la peinture que l’abstraction en son temps a permis de mettre au premier plan". Lucia Sagradini-Neumann
Né en 1963, Philippe Fangeaux vit et travaille à Marseille.
Diplômé de l’Ecole d’art de Marseille, ancien pensionnaire de la Villa Médicis à Rome, il est enseignant à l’Ecole supérieure d’art des Pyrénées (Pau-Tarbes) depuis une vingtaine d’années.
"Avec Philippe Fangeaux, la peinture n’est pas histoire de représentation ou de présentation, mais un univers composite et réconcilié qui émerge avec lui (…). Un univers où la peinture n’est pas caractérisée par le fait d’être ou de ne pas être - abstraite ou figurative. La peinture est là, à chaque fois. Elle ne se signale plus dans un découpage qui a organisé et construit la compréhension de la nature même de la peinture (…).
Olivier Huard
Né à Aix-en-Provence, en 1969, vit et travaille à Marseille.
Après des études de sciences économiques en France et à l’étranger, il fait des rencontres décisives : l’art rupestre découvert grâce à un grand-père archéologue, des visites à l’atelier d’Alain Diot, lors d'une résidence au Japon.
Au départ du travail, il y a la mémoire des lieux traversés, une réalité recomposée. Ces lieux disent la force du vivant, son étrangeté, sa violence et son érotisme. La peinture n’imitant plus la nature, mais y puisant l’élan nécessaire pour corrompre toute velléité narrative.
Néfrit
Agé de 30 ans, Néfrit est diplômé de l'École des Beaux-Arts en 2015.
Il vit et travaille à Marseille.
Sa pratique associe travail d'atelier et art urbain. Elle s’articule autour d’un langage visuel structuré par des jeux de découpes et juxtapositions.
Le numérique est ancré dans ses productions et donne naissance à un imaginaire spatial, mythique, peuplé de formes géométriques comme suspendues dans le temps. Ces objets monolithiques semblent être les témoins d’un monde lointain et impalpable.
Laurent Perbos
Laurent Perbos est né en 1971. Il est diplômé de l'Ecole des Beaux-arts de Bordeaux. Il vit et travaille à Marseille.
Au centre de la démarche de Laurent Perbos : la société de consommation, l'industrie de masse, l'objet du supermarché ou du magasin de bricolage que l'artiste, en lointain héritier de Marcel Duchamp, va soustraire et détourner, pour ensuite le restituer au public, transformé, dans le champs de l'art. Mais auparavant, il aura modifié l'un des composants de l'objet, et/ou associer plusieurs d'entre eux de façon à créer un court-circuitage des signes . Un flottement s'insinue dans l'esprit, une tension peut naître. Le but est de forcer le public à questionner son environnement direct, en introduisant les notions d'inattendu, d'ambiguïté et aussi d'imaginaire. La pratique de Laurent Perbos opère par glissement, ouvre des brèches dans le réel, mais interroge aussi l'histoire de l'art, de la sculpture antique aux grands standards de la peinture moderne.
Anne-Marie Pécheur
Née à Nice en 1950, Anne-Marie Pécheur vit et travaille à Marseille.
Son travail parcourt une cinquantaine d’années.
Durant les années 70, Anne-Marie Pécheur pratique la gravure, pendant et après son passage à l'Ecole des Beaux-arts, mais très vite, l'onde de choc du mouvement Supports/Surfaces l'atteint. Anne-Marie Pécheur commence dès lors à interroger le support, particulièrement le papier, qu'elle se met à perforer, méthodiquement, afin d'en ouvrir les possibilités. Elle diversifiera plus tard les matières : bois, verre plâtre, plexiglas.
Au début des années 80, elle aborde une peinture ayant comme préoccupations essentielles, le passage (de la couleur) et la traversée (des apparences).
Depuis 1990, l'artiste explore un répertoire de formes issues du monde végétal : coupes anatomiques de bourgeons et grandes figures végétales s'inscrivent sur la toile comme des motifs quasi-totémiques, prétexte à un glissement du regard, à son passage dans un univers pictural autonome, régi par ses propres lois, équilibres et contradictions, un monde fragile mais à l'énergie féconde, et d'une sensualité presque charnelle.